Au détour d’une conversation inattendue sur nos projets de recherche respectifs Emmanuelle Huynh (chorégraphe avec qui j’ai dansé) me propose comme une évidence de participer à un enseignement croisé appelé « Diagonale métamorphose » : plasticité des corps, qu’elle co-coordonne avec Patricia Ribault (chercheuse en philosophie de l’art et du design performatif).

« Diagonale métamorphose » : 1-Plascticité des corps :
« Toute la question est de savoir à quel moment on est plâtre et à quel moment on est plastique. « Du bout des neurones à la pointe des pieds, Catherine Malabou envisage la plasticité comme « puissance d’agir », mais aussi comme « principe de désobéissance intérieure. Si le changement vient avant l’être, si les transformations priment sur la fixité, comment cette plasticité, qui est aussi un modèle de résistance, peut-elle s’exprimer et sous quelles formes ? Quelle serait une pédagogie de la plasticité ?
Tenter en acte une pédagogie de la trans-formation dans laquelle gestes théoriques (philosophes, neuro-physicien.ne anthropologue) et gestes pratiques (danseur.euse, praticien.ne.s somatiques) se répondront se superposeront dans un jeu d’appels-réponses.

Autre évidence, cet enseignement ne peut se faire qu’en collaboration avec Pauline Hilt (neuroscientifique à Inserm sur le contrôle du mouvement).
Nous coanimerons une journée pratico-théorique comme des gestes pouvant transformer les corps et les cerveaux de ces futurs plasticien.ne étudiant.e.s avec la pratique de la méthode Feldenkrais, de la danse et de conférence sur la plasticité cérébrale, le contrôle du mouvement et la notion l’affordance.